Le développement est en constante évolution. Les références et les objectifs internationaux changent d’une décennie à l’autre, les pratiques se modifient pour s’ajuster à ces évolutions du cadre, les acteurs changent, certains disparaissent pendant que d’autres apparaissent ou se renforcent, de nouvelles alliances voient le jour. En réalité il se crée en permanence de nouvelles coalitions d’acteurs, depuis toujours, sur le terrain et à l’échelle internationale. Le paysage est aujourd’hui « complexe », au sens où il conjugue : une multiplicité d’acteurs très différents ; une grande variété des secteurs d’intervention, de logiques, d’intérêt et d’action ; et en conséquence une assez forte imprévisibilité des résultats de ces actions.
La perspective des « nouvelles coalitions d’acteurs » suggérée par le rapport Faber-Naidoo complexifie un peu plus ce paysage, apporte des propositions et des opportunités à ne pas négliger, et génère aussi un certain nombre de questions :
Le Gi s’est saisi en 2015 de ce sujet au coeur de la réflexion des pouvoirs publics et publié une série d’analyse, tirés de l’expérience de ses membres, d’apports de chercheurs, de professionnels de collectivités territoriales, du secteur privé marchand pour alimenter la réflexion en évitant tout écueil dogmatique.